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Sécheresse et alimentation en eau potable : le point à la Métropole

La sécheresse est particulièrement précoce cette année. Les niveaux observés de la Loire et du Cher sont très bas. En effet, ils sont proches de ceux habituellement observés fin juillet.

Au-delà de ce constat, la Métropole dispose de toutes les infrastructures pour y faire face. Une grande partie de nos prélèvements sont réalisés en Loire, dans la nappe alluviale (dans les anciens bancs de sable stabilisés qui drainent une partie du fleuve). Même lorsque la Loire est très basse, cette nappe alluviale draine une grande partie des eaux de Loire et nos points de prélèvement se situent quelques mètres sous le niveau du lit, dans des puits régulièrement entretenus et surveillés. Ainsi, même lors des épisodes de 2019 et 2020, aucun problème n’a été observé. Grâce ces infrastructures, nous alimentons Vouvray et Cinq Mars la Pile lorsque leurs puits sont trop faiblement alimentés par l’eau de nappe.

Le Cher est beaucoup plus sensible à la sécheresse. Les communes qui puisent dans cette rivière sont impactées plus rapidement. Les prélèvements sont susceptibles d’être arrêtés lorsque le niveau sera trop bas. En secours, la nappe profonde du Cénomanien permet de palier à ce manque sans aucune difficulté. Toutefois, cette nappe est à préserver et nous nous efforçons de limiter les prélèvements en période normale afin que la recharge de cette nappe profonde puisse se faire dans de bonnes conditions et continuer à bénéficier de ce réservoir naturel lors de ces épisodes de sécheresse. En 17 ans, nos prélèvements annuels dans le Cénomanien ont baissé de 24 % et la Métropole continue d’engager des travaux visant à diminuer ces prélèvements.

Les services Métropolitains veillent également à limiter les prélèvements d'eau. Par exemple, le service Parc et Jardins du périmètre de Tours recherche des méthodes alternatives en limitant les arrosages non prioritaires et recherchant des apports en eau alternatifs (récupération d'eau de pluie, eaux de piscine après neutralisation etc ...).

 

Que faire en tant que particulier ?

Même s’il n’y a aucune raison de s’inquiéter sur la continuité de service, les usagers sont invités à limiter leurs prélèvements. Arrosage aux heures les moins chaudes de la journée, éviter de nettoyer les façades et terrasses, utilisation des modes « éco » sur les appareils ménagers sont autant d’actions que chacun peut faire à son échelle pour préserver notre précieuse ressource.

 

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