Biodéchets : les dispositifs mis en place par Tours Métropole Val de Loire

Relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire pour une économie circulaire (AGEC), la loi du 10 février 2020 prévoit la généralisation du tri à la source des biodéchets. Découvrez les dispositifs mis en place ou prochainement déployés par la Métropole.

Regroupant les déchets alimentaires de cuisine et de table (restes de cuisine et de repas, produits périmés ou non consommés, marc de café, …) ainsi que les déchets verts (feuilles mortes, pelouse tondue…), les biodéchets représentent 25% de nos ordures ménagères résiduelles. Leur tri à la source porte sur un double enjeu : les biodéchets constituent une ressource importante de matières organiques utiles, mais sont le plus souvent mis en décharge ou incinérés en mélange avec les ordures ménagères. Les trier permet donc d’améliorer les sols et de limiter le recours à l’enfouissement.

Le caractère obligatoire de ce tri à la source repose, avant tout, sur les collectivités territoriales. Elles ont la charge de fournir des solutions de tri à la source des déchets alimentaires à leurs administrés. Les citoyens pourront alors choisir la solution la plus adaptée à leurs besoins et surtout à leur habitat.

Sur le territoire métropolitain, des actions sont mises en œuvre pour limiter leur quantité dans les ordures ménagères résiduelles et les valoriser :

Pour l’habitat pavillonnaire

Le compostage individuel est le dispositif proposé par la Métropole. Il est déployé depuis 2003 sur notre territoire et équipe à ce jour plus de 23 580 maisons avec jardin.

D’une dimension de 89 cm de haut sur 67cm de large et de 24 cm d’épaisseur, pour un poids de 14,5 kg et de couleur verte, les composteurs mis à disposition par Tours Métropole Val de Loire rentrent facilement dans un coffre de voiture, même petite.

Tous les biodéchets peuvent y être jetés.

>> Découvrez comment obtenir gratuitement un composteur

Pour l’habitat collectif

Il existe deux dispositifs, et bientôt trois :

• Le lombricompostage (dispositif individuelle), qui se compose d’une grande boite hermétique avec différents compartiments. Des vers y sont élevés pour recycler les déchets fermentescibles dans le but d’en faire du compost. Le lombricomposteur doit être installé dans un lieu dont la température oscille entre 10 et 25 degrés : les balcons et les cours doivent donc être évités en été comme en hiver, faute de quoi les vers pourraient ne pas survivre. Plus de 1 100 lombricomposteurs ont déjà été mis en place.

Pour se doter d’un lombricomposteur : accueil-collecte@tours-metropole.fr

• Le compostage partagé (dispositif collectif). Une centaine de composteurs collectifs, répartis principalement sur les secteurs d’habitats collectifs denses, a déjà été déployée. Ils peuvent être situés dans les espaces verts ou sur l’espace public au pied des immeubles. Si vous pensez que cette solution pourrait être intéressante pour votre collectif, merci de vous rapprocher de votre syndic de copropriété ou de votre bailleur afin qu’un relais soit effectué avec la Métropole.

>> Découvrez la carte des composteurs partagés

• Les points d’apport volontaire (PAV) - dispositif à venir. Entre fin 2024 et fin 2027, la Métropole prévoit un déploiement de PAV dans les zones non couvertes par le lombricompostage et le compostage partagé. Ils seront installés aux abords des points d’apport volontaire enterrés déjà existants.