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Quelles mobilités à l’horizon 2030 sur le territoire métropolitain ?

Lancement de la deuxième ligne de tramway, développement d’un réseau cyclable structurant, bus roulant au gaz naturel… En parallèle de la signature de la convention Autoroute Bas Carbone, les mobilités connaîtront une véritable révolution sur le territoire métropolitain d’ici quelques années.

Plein gaz pour les bus Fil Bleu !

Photo : Léonard de Serres

Désireuse de sortir du «  tout diesel  », Tours Métropole Val de Loire a demandé au Syndicat des Mobilités de Touraine de choisir le gaz naturel comme solution de transition pour ses futurs bus urbains. En 2018, le renouvellement du contrat de transport urbain et mobilité réduite avec l’exploitant Keolis pour la période 2019-2025 a donné un coup d’accélérateur au déploiement d’une mobilité moins carbonée. Ainsi, 45 bus au Gaz Naturel, GNV et bioGNV (30  bus standards et 15  bus articulés) seront acquis et mis en circulation entre 2022  et 2024  : 15  bus standards en 2022, 15  en 2023, et 15  articulés en 2024. À terme, 120 bus rouleront au GNV et bioGNV (soit 100 % du parc métropolitain). Ce renouvellement de la flotte fait partie d’un véritable projet de transition énergétique. En effet, 30 % des besoins en GNV du parc bus métropolitain seront couverts par la production actuelle de bioGNV issue de la station d’épuration métropolitaine de La Grange David à La Riche.

En parallèle, une station de compression et distribution GNV sera réalisée au dépôt de Saint-Pierre-des-Corps dont les travaux débuteront au printemps 2022. Ces travaux seront également l’occasion de moderniser les ateliers bus construits en 1974, d’en améliorer la performance énergétique, de les rendre plus ergonomiques et de les mettre aux normes pour accueillir cette nouvelle énergie (nouveaux systèmes de détection et d’extraction de gaz). Entre 2013  et 2016, les nouvelles motorisations avaient déjà permis de diminuer de 50  % la pollution émise par le parc bus de la Métropole.

Un investissement record de 21,5 millions d'euros

  • 15 M€ pour l'acquisition de 45 véhicules
  • 6,5 M€ pour les infrastructures

Une deuxième ligne de tramway d’ici 2025

Photo : Fil Bleu

Projet phare des cinq prochaines années pour le développement du territoire, la seconde ligne de tramway répondra aux besoins de mobilité ainsi qu’aux volontés d’amélioration de la qualité de vie, de respect de l’environnement, et de préservation de notre patrimoine. Elle reliera la commune de La Riche (périphérique ouest) à la commune de Chambraylès-Tours (La Papoterie), au sud-est, en desservant notamment le centreville de La Riche  ; le nouveau quartier Plessis-Botanique ; l’hôpital Bretonneau ; le quartier Maryse Bastié ; l’hypercentre de Tours et le site universitaire et scolaire du parc de Grandmont ainsi que l’hôpital Trousseau. Une fois les études d’avant-projets validées, le maître d’œuvre engagera à partir du printemps 2022 les études de projet. Plus détaillées, ces études permettront de préparer les dossiers de consultation des entreprises qui auront en charge la réalisation des travaux. Viendra ensuite début 2023 l’enquête publique afin de favoriser l’expression de toutes et tous sur le projet. Passées ces étapes, le projet entrera dans sa phase de réalisation.

Des trajets deux-roues facilités

Photo : Léonard de Serres

Depuis quelques années, Tours Métropole Val de Loire poursuit une ambitieuse politique cyclable intégrant les enjeux de mobilités, de cadre de vie, de tourisme ou encore de transition écologique. D’ores et déjà, ce sont plus de 700 km d’aménagements cyclables accessibles. Avec pour objectif d’augmenter la pratique du deux-roues dans les trajets du quotidien, la Métropole va notamment mettre en place un schéma directeur cyclable à l’échelle de son territoire. Celui-ci s’appuie sur trois piliers :

  • Le développement d’une offre de stationnement et de services liés au vélo. Ce sont une quinzaine d’abris vélo sécurisés qui ont ainsi été mis en place, portant une capacité d’accueil à plus de 570 vélos.
  • La sensibilisation et la communication auprès du grand public.
  • La mise en place d’un réseau cyclable structurant, conçu comme un réseau de transport en toile d’araignée. Il sera composé de lignes dotées d’une signalétique propre et permettra de relier rapidement, de manière sécurisée et confortable, toutes les communes de la Métropole, de la périphérie au centre, mais également les communes périphériques entre elles, avec des connexions possibles et facilitées vers  les territoires limitrophes. Deux itinéraires sont d’ores et déjà en cours de finalisation : entre Rochecorbon et Saint-Étienne-de-Chigny et entre Saint-Avertin et Druye (voir Tours Métropole le Mag n°73). À terme, 13 itinéraires pour un total de 350 km supplémentaires verront ainsi le jour sur le territoire métropolitain, ainsi que des nouveaux aménagements dédiés aux mobilités douces. La création de deux ouvrages d’art est ainsi en cours d’étude. La première concerne l’aménagement d’une passerelle sur la Loire pour les piétons et les vélos à l’ouest de Tours inscrite au schéma directeur cyclable. Les études antérieures ont confirmé l’opportunité du projet dans un périmètre situé entre le pont de la Motte et l’aval du pont Napoléon. Un diagnostic est actuellement en cours afin d’étudier et de comparer plusieurs solutions de franchissement qui seront présentées en concertation publique. La seconde est à proximité du pont d’Arcole (Tours) pour fluidifier et sécuriser les passages deux-roues (environ 400  cyclistes y sont comptabilisés chaque jour). Celle-ci pourrait voir le jour d’ici 2024.

Un nouveau quartier à proximité de l’aéroport

Photo : Léonard de Serres

Suite à la rétrocession de 200 hectares par l’armée de l’Air l’an dernier, Tours Métropole Val de Loire mène une étude urbaine sur l’avenir du secteur de l’aéroport. Réalisée sous la forme d’un dialogue compétitif entre trois équipes, la proposition de l’agence Lafayette a été retenue. Celle-ci propose la création d’un nouveau quartier mixte, comprenant notamment des logements et des activités économiques (bureaux, services, commerces). L’agence dispose désormais de six mois pour consolider son projet avec les élus et les techniciens de la Métropole.

 

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