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Une planète qui ne tourne plus rond

Nos modes de vie ont des conséquences visibles

Le constat est édifiant : les dix années les plus chaudes enregistrées depuis 1850 sont toutes postérieures à 1998. Le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) constate que ce réchauffement tend à s'emballer et que les cycles et processus de régulation climatique classiques sont dépassés depuis 1950.

Chaque année, chacun de nous émet 12 tonnes de CO2, quand nous devrions en émettre 2 pour limiter le réchauffement climatique.

Les activités humaines (agriculture, industrie, transport, utilisation des bâtiments) émettent des gaz à effet de serre (CO2, méthane, protoxyde d’azote, fluides réfrigérants des climatisations et des réfrigérateurs, etc.). Ces gaz augmentent l’effet de serre naturel qui existe autour de notre planète, ce qui augmente la température moyenne à la surface du globe.

La température moyenne à la surface de notre planète a augmenté de 1° par rapport à 1900 et cela pourrait atteindre 5° d’ici 2100.

Concrètement, nos modes de vie ont des conséquences visibles :

  • Hausse du niveau de la mer et augmentation du risque de submersion marine
  • Augmentation du nombre de cyclones
  • Augmentation du nombre de canicules, de sécheresses et d’incendies
  • Perturbation des cycles de pluie et augmentation du risque de crues et d’inondations
  • Perturbation de toute la biodiversité marine et terrestre
  • Fonte du permafrost, ce qui libère du méthane et alimente encore plus l’effet de serre

Les conséquences pour l’humanité sont nombreuses :

  • Baisse des rendements agricoles et risques de famines
  • Diminution des ressources en eau douce
  • Augmentation des conflits armés
  • Déplacement de population et augmentation du nombre de réfugiés climatiques
  • Dégradation de la santé humaine

Outre les conséquences lourdes sur l’environnement, les effets du réchauffement climatique ont aussi un impact économique. En 2006, le rapport Stern avait alerté sur l’impact économique des effets du changement climatique : le coût de l’inaction (estimé entre 5% et 20% du PIB selon les scénarios) est bien supérieur au coût de la prévention (1% du PIB).

Des mots et des actes dans le monde

« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ».

Prononcée par le Président Jacques Chirac lors du 4ème Sommet de la Terre à Johannesburg en 2002, cette célèbre phrase constitue l’un des premiers marqueurs de la politique internationale menée en matière de climat.   

Ces dernières décennies, de nombreux Etats et instances décisionnaires à l’échelle internationale se sont mobilisés et accordés sur différentes stratégies :

  • En 1997 > le protocole de Kyoto qui visait à réduire, entre 2008 et 2012, d'au moins 5% par rapport au niveau de 1990 les émissions de six gaz à effet de serre : dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d'azote et trois substituts des chlorofluorocarbones
  • En 2015 > l’Accord de Paris qui prévoit de contenir d'ici à 2100 le réchauffement climatique nettement en-dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels
  • En 2018 > la Commission européenne a présenté une feuille de route pour une Europe compétitive et neutre pour le climat à l’horizon 2050

Et la France ?

La loi relative à la Transition Energétique pour la Croissance Verte (TECV) du 17 août 2015 et la loi Energie Climat de 2019 fixent les objectifs suivants, d’ici 2030 et 2050 :

  • Réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% entre 1990 et 2030 et diviser par 6 les émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2050 ;
  • Réduire la consommation énergétique finale de 50% en 2050 par rapport à la référence 2012
  • Porter la part des énergies renouvelables à 33 % de la consommation d’énergie en 2030
  • Arrêter la production d’électricité à partir du charbon d’ici 2022
  • Multiplier par 5 la quantité de chaleur et de froid renouvelables et de récupération livrée par les réseaux de chaleur et de froid à l’horizon 2030
  • Atteindre un niveau de performance énergétique conforme aux normes « bâtiment basse consommation » pour l’ensemble des bâtiments en 2050
  • Affirmer un droit à l’accès de tous à l’énergie sans coût excessif au regard des ressources des ménages
  • Réduire de 50 % la quantité de déchets mis en décharge à l’horizon 2025 et découpler la croissance économique et la consommation des matières premières.
  • Contribuer à la réduction de la pollution atmosphérique

Pour atteindre ces objectifs, la loi TECV impose aux collectivités de plus de 50 000 habitants d’élaborer un Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET), d’une durée de validité de 6 ans, soumis à évaluation environnementale et à concertation du public.

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