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CHAQUE JOUR, ILS AGISSENT À VOS CÔTÉS

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En chiffres
  • 45 000 m3 d'effluents traités en moyenne par jour
  • 1322 Km de réseaux de canalisations
  • 233 postes de relevage
  • 16 stations d’épuration
ASSAINISSEMENT

Valérie

Femme - 47 ans Métier : Responsable du laboratoire d’analyse des eaux
« Je m’assure que la station d’épuration de la Grange David soit parfaitement fonctionnelle, surveille son efficacité en permanence et garantis que l’eau rejetée dans le milieu naturel est parfaitement aux normes. »

Le saviez-vous ?

Il n’est pas rare de voir pousser des plants de tomate dans les terres valorisées issues des stations d’épuration, car la graine de tomate est la seule graine à résister au circuit du traitement des eaux usées.

Expliquez-nous comment les eaux usées sont traitées ?

Les eaux usées d’origines ménagères et industrielles sont acheminées, pour être « nettoyées», dans le réseau de canalisations et les postes de relevage, vers les 16 stations d’épuration dont dispose le territoire des 22 communes de la Métropole. La plus importante en capacité est celle située sur La Riche qui reçoit l’équivalent de la consommation de près de 400 000 habitants soit en moyenne 45 000 m3 d’effluent à traiter par jour. Le traitement consiste, dans un premier temps, à enlever les plus gros déchets du type papiers, débris végétaux mais aussi des lingettes et des cotons tiges qui nous procurent beaucoup de soucis techniques. Puis nous séparons les graisses par insufflation d’air, les sables et les matières en suspension dans l’eau par décantation. Mais le plus gros du « nettoyage » se fait dans des bassins biologiques (3 bassins de 22000m3) où des bactéries et des micro-organismes se nourrissent des matières polluantes (Carbone, Phosphore et Azote). La boue activée ainsi formée sera de nouveau séparée dans une étape finale de clarification permettant de rejeter, en milieu naturel, une eau épurée à 98% en matière organique. Nous revalorisons également les produits récupérés durant le traitement comme : les sables lavés réutilisés en travaux publics, les boues qui vont servir d’engrais en agriculture et le gaz réinjecté dans le réseau GRDF. Nous effectuons, à chaque étape du process, un contrôle continu de la qualité des eaux, et des boues. C’est cette partie qui m’incombe et dont je réalise les analyses dans mon laboratoire.

En quoi consiste votre travail d’analyse ?

J’interviens à toutes les étapes : quand l’eau arrive, après décantation et dans les bassins biologiques puis lors du rejet en milieu naturel mais également à chaque étape du traitement des boues. Nous apportons ainsi des corrections dans le traitement si nécessaire. La propreté de l’eau est une grande préoccupation de Tours Métropole car le rejet d’eaux n’ayant pas été bien traitées pourrait entraîner des catastrophes sanitaires importantes et inacceptables pour la faune et la flore du milieu naturel mais aussi pour la population. C’est pourquoi nous multiplions les points de contrôle et améliorons sans cesse la qualité des eaux rejetées au-delà de ce que la réglementation autorise.

En chiffres
  • 45 000 m3 d'effluents traités en moyenne par jour
  • 1322 Km de réseaux de canalisations
  • 233 postes de relevage
  • 16 stations d’épuration
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